victme
30/10/2013.
A lire avec ça - https://www.youtube.com/watch?v=Mnhr7wn0noE
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Victime de la solitude, celui-ci est devenu un songe utopique.
Ma lame étale hâtive un coup virulent sur ma peau, je sens mon cœur se déliter sous la pression irascible. Les échos indistincts qu’à mon œillade je perçois, finissent par cribler les murs amochés.
Je crois succomber aux battements anarchiques de mon cœur, mais rien ne clôture mes huées intenses.
Je sens mon sang s’affluer sur mon corps statique et impuissant. L’âtre d’une cheminée isolée au coin d’une larme translucide me fut ma dernière vision.
Ô, pardonne-moi solitude de me laisser baigner dans mon sang qui continue sa route à flots continuelles sur mes jambes maintenant figées par la douleur. Qu’on me laisse déposer ce morceau d’amertume qui fraye mon destin.
Par l’ombre des nuits turbulents, un parfum de souffre s’enfila dans mon esprit abattu par l’enflure de la douleur. J’ai le visage écorché et le corps fracturé.
Le tombeau se glisse mystérieusement dans ma vie ; je ferme douloureusement les yeux pour clôturer mes cris dans une dernière pensée.
J’entends la mélancolie ce métamorphoser en cendre vainement dans ma poitrine.
J’ai le minois nacré de venin, ainsi que mes larmes salées qui deviennent dolentes.
La lettre écrite d’une plume ébréchée et parfumée de gouttes d’encre morose, s’affaissa au sol. Ma lame acérée effleure le sang à chaque trait éminent, mais je n’en ai cure, je ne lutte plus.
L’eau d’une apparence cristalline est devenue brunie, décoloré par le sang qui coule.
La veine, trop frêle pour résister se fuse aux traces rouges. Des gouttes de sang survolèrent le bain, et mon corps se mît à convulser.
Imbue d’assiduité, mon âme devient poussière…
Rien ne peut à présent étancher mes saignements, la soif de mes souvenances se sont évaporées.
« Tableau noir. »
http://www.youtube.com/watch?v=dRRKw_N6vLg
27/10/2013.