Victor de persigny
Le jeune Fialin, orphelin de père, est élevé par un oncle maternel, monarchiste convaincu. Il obtient une bourse et entre au collège de Limoges. Il fait le choix d'une carrière militaire, est admis à l’école royale de cavalerie de Saumur, le 25 juillet 1826, et au bout de deux années sort major de promotion. Intégré au second régiment de Hussard avec le grade de maréchal des logis, dans la compagnie du capitaine Kersausie, membre de la Conspiration La Fayette.
Il prit part, avec lui, au mouvement insurrectionnel de juillet 1830 à Vannes où ils arborent le drapeau tricolore. Le rôle joué par son régiment en supportant la Révolution de juillet fut regardé comme de l'insubordination. Fialin ne peut rester dans l'armée, il est mis en congé de réforme puis en congé définitif le 4 octobre 1831 .
Fialin décide de monter à Paris et de se lancer dans le journalisme. Il collabore à plusieurs journaux comme le Courrier français, le Spectateur Militaire. Il décide à cette époque de se présenter sous le nom de vicomte de Persigny.
À cette même époque il se convertit au bonapartisme, notamment après la lecture du Mémorial de Sainte-Hélène. A l’époque, le bonapartisme est cependant loin de constituer une force politique crédible. Apanage de quelques rescapés de la Grande Armée, rêve de quelques jeunes romantiques engourdis dans la bonne société bourgeoise de la Monarchie de Juillet, l’Empire appartient davantage à l’histoire qu’à