Victor hugo
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Victor Hugo fut un écrivain " engagé ", pour reprendre un terme que Sartre popularisa. De ses choix successifs qui furent variés, on a retenu surtout celui qui marqua la seconde moitié de sa vie, la prise de position résolue, intransigeante, en faveur de la République à partir de 1849, qui lui valut un exil de près de vingt ans, entre la fin de 1851 et 1870, mais qui lui permit aussi de devenir à la fin de sa vie un des " phares " du Panthéon de la Troisième République.
L’engagement de V.Hugo est en fait plus complexe qu’il ne paraît. Il ne se limite pas à ses choix politiques. Car, transcendant ceux-ci, on perçoit tout au long de la vie de Hugo, des options encore plus fondamentales qui, elles, ont été constantes et qui servent en quelque sorte d’ossature à sa personnalité. Le choix de la liberté d’abord. La liberté en littérature, qui est première à ses yeux sans doute, mais aussi la liberté politique. La liberté en littérature, c’est-à-dire celle de renouveler les formes littéraires, le vocabulaire (" je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire "), et surtout de traiter librement n’importe quel sujet. Or Hugo a connu la censure, sous la Restauration où sa pièce Marion de Lorme est interdite, et sous la Monarchie de Juillet où il en est de même pour Le Roi s’amuse. Il a lutté pour la défense de la liberté de la presse, contre le parti de l’Ordre sous la Seconde République. Après