Victor hugo
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
En 1817, il participe à un concours donné par l'Académie des jeux floraux. Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix mais le titre de son poème ("Trois lustres à peine") suggère trop son jeune âge et l'Académie en est effrayée. Le prix est donc attribué à quelqu'un d'autre.
Avec ses frères Abel et Eugène, il fonde en 1819 une revue, « le Conservateur littéraire », qui attire déjà l'attention sur son talent. La même année, il remporte le concours de l'Académie des Jeux floraux (voir Clémence Isaure). Deux fois lauréat (1819 et 1820), également primé par l’académie, Victor Hugo délaisse les mathématiques, pour lesquelles il a un goût marqué (il suit les cours des classes préparatoires), et embrasse la carrière littéraire. Son premier recueil de poèmes, Odes, paraît en 1821 : il a alors dix-neuf ans et ses études au lycée Louis-le-Grand lui permettent de faire connaître rapidement cet ouvrage. Il participe aux réunions du Cénacle de Charles Nodier à la Bibliothèque de l'Arsenal, berceau du Romantisme, qui auront une grande influence sur son développement. Dès cette époque, Hugo est tout à la fois poète, romancier,
C’est avec Cromwell, publié en 1827, qu’il fera éclat. Dans la préface de ce drame, Victor Hugo s’oppose aux conventions classiques, en particulier à l’unité de temps et à l’unité de lieu.
Dès lors, la production d’Hugo ne connaît plus de limites : romans (Notre-Dame de Paris, 1831) ; poésie (Les Chants du crépuscule, 1835) ; théâtre (Ruy Blas, 1838).
Il épouse, le 12 octobre 1822, Adèle Foucher qui lui donne cinq enfants :