Vie et mort d'un chevalier
La chevalerie en Aquitaine au XIIIe siècle
23 mars – 30 juin 2001
Musée d’Aquitaine – Bordeaux
1. Armes
a. La lance
Avant le XIIe : lance utilisée comme un javelot
A partir du XIIe : tactique de la « lance couchée », tenue horizontalement par le chevalier monté sur son cheval.
b. L’épée
L’épée : arme utilisée par le chevalier lorsqu’il est à pied. Arme symbolique de l’adoubement, en forme de croix.
En acier ( à l’époque des Vikings, elle était en fer). - de taille : pour couper les adversaires - d’estoc : plus pointue, pour percer
c. La hache
La hache : arme moins chère que les deux précédentes. Montre les disparités de fortune. Réservée aux plus pauvres ou à la piétaille.
d. Le fanion
Fanion : porté en tête par les chefs. e. La masse d’arme
Apparaît au XIVe siècle.
f. La catapulte
Invention qui appartient aux Romains. Redécouverte au Moyen Age. Le trébuchet (ou appelé « couillard » en raison de sa forme). Chacune des deux huches pouvait contenir 15 tonnes. Le boulet pouvait faire jusqu’à 30 Kg. Deux sortes de tirs : - le tir tendu, pour abattre les murailles (la pierre utilisée comme projectile est très dure, dense). Il fallait 7 à 8 boulets pour écrouler un mur à 150 mètres (au-delà de la portée des flèches). - Le tir parabolique, pour passer au dessus des murailles (la pierre est cuite).
2. La protection
a. Le corps
L’armure n’apparaît qu’au XIVe siècle. Le poids varie de 40 à 60 kg, jusqu’à 90 kg pour les armures d’apparât utilisées lors des joutes et des tournois. Dès lors, les chevaliers étaient hissés sur le cheval, par une grue.
La côte de maille protège les jambes, les bras et la tête
b. Le visage
Le heaume : protège le visage
Le bassinet ne protège que le crâne
Superposition des protections : coeffette, bassinet, heaume.