Vie scolmaire
Dans la mesure où un individu marginalisé est dans notre société toujours détenteur de droits et de devoirs, on peut se demander s’il demeure un citoyen ordinaire ? Un citoyen pas comme les autres Les exemples historiques
Grèce et notion d’ostracisme : un ostracisé n’était plus considéré comme un citoyen (plus la possibilité de rester sur le territoire, de prendre part aux votes des lois…)
Moyen Age : exclusion d’une communauté par l’ex communication, qui privait les gens de l’appartenance à la dite communauté (et donc aux droits et devoirs qu’elle confère). Excommunication des monarques équivalait à renverser l’autorité politique, puisque les sujets n’étaient plus asservis (plus de serment de fidélité). Problème de l’exclusion reste la reconnaissance de l’appartenance à une communauté et l’intégration à celle-ci.
EX : Si détenu, en prison, déchéance des droits civiques et politiques. Un citoyen est avant tout reconnu et intégré
Aujourd’hui, les exclus sont également des sujets de droit mais le droit et l’usage d’un droit sont différents.
Exemple : Le non recours aux droits (Politiques sociales, Accès au RMI, au RSA, à la CMU…) Stigmatisation des personnes par le recours à ces droits sociaux
Deux autres problèmes la reconnaissance au sein de la société et l’intégration.
Exemple : Un marginal n’est pas reconnu comme faisant partie d’une communauté, il ne se reconnaît pas lui-même comme faisant partie de celle-ci.
Exemple : Sans papiers,