Introduction
Bouddha se serait étonné « Quel malheur que les êtres faibles et ignorants grisés par l’orgueil propre à la jeunesse ne voient pas la vieillesse ! » Gens âgés disent la vieillesse ça n’existe pas ! Il y a des gens moins jeunes que d’autres. Pour la société = secret honteux. Allusions à la vieillesse sont très rares. Société de consommation est non seulement coupable mais encore criminelle. Abritée derrière les mythes de l’expansion et de l’abondance elle traite les vieillards en parias. Moment où commence la vieillesse mal défini, varie selon les époques et les lieux. En politique l’individu garde toute sa vie les mêmes droits et les mêmes devoirs. Aucune distinction entre un quadra et un centenaire. Cependant / statut économique semble qu’ils appartiennent à une espèce étrangère, ni les mêmes besoins ni les mêmes sentiments que les autres. Illusion commode pour les économisent qui déplorent le poids que les non-actifs représentent pour les actifs. Comme ci ceux-ci n’étaient pas des futurs non actifs et n’assuraient pas leur propre avenir en instituant la prise en charge des gens âgés. Si mêmes désirs mêmes sentiments mêmes revendications que les jeunes ils scandalisent, chez eux l’amour la jalousie semblent odieux ou ridicules la sexualité répugnante la violence dérisoire. Doivent donner l’exemple de toutes les vertus. Image sublimée du Sage auréolé de cheveux blancs très haut au dessus de la condition humaine. S’ils s’en écartent tombe au dessous dans l’image du vieux fou qui radote et extravague dont les enfants se moquent. De toute façon par leur vertu ou leur abjection se situent hors de l’humanité. Adulte se comporte comme si ne devait jamais devenir vieux. Nous ne pensons pas être habités par notre future vieillesse comme Bouddha. Elle est séparée de nous par un temps si long qu’il se confond avec l’éternité. Vieillesse = une disgrâce même chez les gens bien conservés la déchéance physique qu’elle entraine saute aux yeux. L’espèce humaine