Vieux dossier sur la comédie musicale pompé sur Chion
Introduction : cinéma et musique aux origines (pages 2 et 3)
I) Tentative de définition du genre (pages 3 à 10) 1) Les caractéristiques du genre (pages 3 à 7)
2) Un genre qui suscite l’adhésion populaire (pages 7 à 10)
II) La comédie musicale hier : grandeur et décadence (pages 10 à 1) Brève histoire de la comédie musicale aux Etats-Unis (pages 10 à 13) 2) La comédie musicale dans le reste du monde (pages 13 à
III) La comédie musicale aujourd’hui : un volcan éteint
Conclusion : la comédie musicale demain
Sources
Introduction : cinéma et musique aux origines Dès les premiers pas du cinéma muet, la musique constitue une accompagnatrice indispensable de l’image. Le pianiste, présent dans la salle, se base sur des schémas d’improvisation basiques afin de dynamiser certaines séquences et de stimuler l’imagination du spectateur. Seulement voilà, l’utilité bassement matérielle de la musique à cette époque est plutôt de couvrir le ronflement du projecteur ; ainsi, le musicien se contente d’effets très stéréotypés qui attirent le mépris des élites pour cette forme musicale. Le compositeur russe Stravinski ira jusqu’à dire que « Le seul intérêt de la musique de films est de nourrir son compositeur. » Avec les premières bandes originales durant les années 1910 et 1920, la musique de films devient un travail artistique reconnu auquel des compositeurs influents tels que Satie ou Prokofiev s’adonnent. L’arrivée du cinéma parlant à la fin des années 1920 va accorder à la musique toute la place qu’elle mérite : en effet, un dialogue réel va se développer entre le réalisateur et le compositeur, l’image et le son vont commencer à se répondre, la musique ne va plus se plaquer artificiellement mais être incluse de manière essentielle dans le processus créatif ; certains films, que nous regrouperons sous l’appellation de « films musicaux », vont bouleverser et parfois même ponctuellement inverser le rapport entre l’image et le son.