vincent engel
Le mardi 12 janvier 2010, dans le cadre du cours de français, j'ai eu l'occasion de rencontrer Vincent Engel. Ce dernier est un auteur belge originaire d'Uccle. Il a écrit une quinzaine de romans et certains d'entre eux, dont « Retour à Montechiaro », ont reçu des prix littéraires.
Vincent Engel a répondu à toutes les questions que nous avions à lui poser à propos de lui, de ses œuvres, de ses diverses occupations... Lors de cet entretien, je n'ai pas seulement découvert un écrivain ; j'ai aussi découvert un homme qui, à travers ses écrits, montre son intérêt pour l'avenir politique de son pays, les pièges dans lesquels ses lecteurs pourraient tomber, tout simplement pour le monde qui l'entoure. Son roman « Mon voisin, c'est quelqu'un » est un très bon exemple de ses buts en tant qu'auteur.
Tout d'abord, dans le récit, on retrouve des personnalités politiques. Par exemple, Jorg von Elpen, qui est un des personnages principaux, tient son nom de Jorg Heider et de Jean-Marie Lepen. Ce protagoniste est néo-nazi et n'hésite pas à exterminer les gens qui pourraient l'empêcher de « construire un monde meilleur ». Ce côté du personnage rappelle la deuxième guerre mondiale et les idées antisémites d'Adolf Hitler. Jorg von Elpen utilise aussi un nouvel outil de propagande qui consiste à manipuler des images et à faire dire à des personnes influentes des choses qu'elles ne pensent peut-être pas. Ces paroles sont évidemment à l'avantage de Jorg von Elpen et font de lui quelqu'un de respectable.
Ensuite, l'auteur a choisi un thème peu courant pour démarrer son roman. De fait, Otto, un personnage très naïf et influençable qui accuse le gouvernement d'être à l'origine de ses problèmes, est vendeur d'aquariums. Lors de la conférence, Vincent Engel a expliqué que s'il avait choisi ce thème, c'est parce que les poissons sont enfermés dans ces bocaux. Ils attendent qu'on lave leur habitat et qu'on les nourrisse. Ils