Vincent vittoz
Un peu plus d'un an plus tard, le 20 février 2005, une dernière ligne droite du Cluse allait entrer dans la grande histoire du ski nordique français. A la lutte avec l'Italien Di Centa et le Norvégien Estil, ''Toz'' devenait champion du monde de la poursuite. Pour la première fois, l'hymne français retentissait dans les Mondiaux de ski nordique. La ligne franchie, allongé, le visage dans la neige, Vincent trouva juste la force de lever le poing. Epuisé. Il venait de réussir là où Hervé Balland, médaillé d'argent en 1993 sur 50 km libre, et Jean-Paul Pierrat, bronzé en 1978 sur 50 km classique, avaient échoué de peu. Là encore, dans l'aire d'arrivée, tout le petit clan français présent sur place ne put retenir sa petite larme. « Ce soir, nous allons monter dans les nuages, commentait alors l'entraîneur Roberto Gal. Sans doute pas très loin du paradis... » Quel beau voyage ! Le lendemain, le nouveau champion s'affichait en grand à la Une de