Violence et adolescence
Différents travaux, depuis la fin des années 80 et la découverte de l’EMDR, ont permis d’éclairer différemment ce concept à partir des neurosciences et de la notion introduite par Francine Shapiro de réseaux de mémoires[1].
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Première conception[modifier]
Freud conçoit d'abord, en 1914, différentes figures de la répétition, notamment le transfert. La compulsion décrit alors l'obsession à répéter qui fait suite à un échec de la remémoration. Jeu de la bobine[modifier]
Après la Première Guerre mondiale, Freud découvre le traumatisme. Néanmoins, il élaborera la nouvelle conception de la compulsion de répétition, en 1920 à partir de l'observation d'un enfant.
Le jeu du Fort Da s’insère dans une remise en question du principe de moindre excitation qui seul régirait l’appareil psychique. S. Freud, dans Au-delà du principe de plaisir (1920), note que la répétition, observée dans plusieurs comportements, dont le jeu de son petit-fils Ernst, vient contredire ce principe et postule finalement qu’il existe un autre principe basé sur une compulsion de répétition, le principe de mort. Le jeu du jeune Ernst, garçon âgé d’un an et demi, sage, possédant quelques rudiments de langage, quelques phonèmes ou interjections, est simple en apparence. « Ce bon petit garçon avait l’habitude, qui pouvait être gênante, de jeter loin de lui dans un coin de la pièce, sous le lit, etc.... tous les petits objets dont il pouvait se saisir, (...). En même temps, il émettait avec une expression d’intérêt et de satisfaction un « o-o-o-o- », fort et prolongé, qui, de l’avis commun de sa mère et de l’observateur, n’était pas une interjection mais signifiait « parti », en allemand « fort » (page 52, éditions Payot). Un autre jour Freud est témoin d’un jeu à l’aide d’une bobine que l’enfant jette loin de lui en prononçant