« Vivre, c’est apprendre à mourir ».
« Vivre, c’est apprendre à mourir ». Cet adage stoïcisme rend compte du paradoxe qu’est la vie et illustre une certaine conception de la fuite du temps. Toute une vie à se construire, par des expériences multiples, pour acquérir une sagesse face à la mort, son achèvement. Le séminaire de Marie de Hennezel et Bertrand Vergely invite les participants à réfléchir sur le sens à donner à nos existences en vue d’une vieillesse sereine. Ils se demandent en effet comment il est possible d’accepter de vieillir lorsque la société incite de toutes les manières à rester jeune et performant. En quoi apprendre à vieillir nécessite une réflexion tout au long de sa vie ? Si le refus de vieillir caractérise notre époque, il est toutefois plusieurs façons d’apprivoiser la vieillesse et de la vivre dans un plein épanouissement. La réflexion et l’engagement paraissent nécessaires pour construire notre vie.
PREMIERE PARTIE :
Il existe un refus de la vieillesse, qui est un signe de notre époque. En effet, de nos jours, la société française est vieillissante, des recherches montrent qu’en 2050, un habitant sur trois aura 60 ans et que l’espérance de vie sera de 69 ans. Cela est dû probablement à une meilleure qualité de vie et notamment grâce au progrès de la médecine (avec l’amélioration des soins médicaux, la création de nombreux vaccins,…). Mais augmentation d’espérance de vie, est aussi due à un meilleur suivi médical des personnes âgées.
De plus, l’apparence pour une personne âgée devient importante. On le remarque, grâce aux progrès de la médecine, notamment avec la chirurgie esthétique, qui est de plus en plus utilisée, puisqu’elle permet, en quelque sorte, d’effacer les traces du vieillissement. Aujourd’hui, le botox est