MANON FARTOUX. DISSERTATION.

Certains grands auteurs tels que Voltaire (1694_1778) écrivain et philosophe, ainsi que Jean de La Fontaine (1621_1695) poète français de la période classique, ont préféré, comme nous l'avons étudié, utiliser l'argumentation indirecte ou implicite par récits imagés. Ainsi Jean de La Fontaine écrira sur ce principe ces célèbres fables, dont le Philosophe scythe. Voltaire quant à lui exprimera ceci au travers de ces contes philosophiques, notamment dans Candide. Cependant, Quel est l’intérêt d’argumenter à l’aide de récits imagés, comme la fable ou le conte philosophique, plutôt que de manière directe ? Pour répondre, vous prendrez appui sur les textes de ce chapitre, notamment sur ceux de ce corpus.
Nous verrons dans un premier temps que l'argumentation à l'aide de récit "imagés", permet au lecteur de se retrouver dans "l'histoire" dont il est question. Puis nous verrons qu'ainsi le lecteur en tire une morale propre a sois même.
Les fables, les contes, présentent tous un mode de fonctionnement allégorique qui autorise une argumentation indirecte.Ils visent en effet à convaincre et persuader le lecteur indirectement, par un récit fictionnel arrangé, ordonné, destiné à présenter des idées, des valeurs symboliques : des personnages de fiction (hommes, dieux, animaux, végétaux...) « un philosophe » (vers 1 le philosophe scythe) associé à la Scythie, pays austère, rude et sauvage , « un sage » (vers 4 le philosophe scythe) associé à la Grèce et au Jardin : cité de lumière. ,des situations initiatiques qui révèlent cette valeur symbolique « Il y avait en Westphalie »(vers , des dialogues qui créent des pauses dans le récit « Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage […]» (vers 16 candide ), permettent souvent de confronter différentes opinions ou de tirer des enseignements.
Dans cette argumentation indirecte, le rôle de l’implicite est souvent essentiel. L’apologue suggère souvent plus qu’il n’affirme une idée. Il recourt à la