Voltaire « Candide » chapitre 22
Introduction
Philosophe des Lumières, Voltaire publie en 1759 un conte philosophique qui fait de nos jours parti intégrante du patrimoine de la littérature française et grâce auquel il doit sa postérité. Ce conte n’est autre que Candide.
Accompagné de Martin, Candide se rend à Paris afin de découvrir cette ville si célèbre. Cependant à cause de l’abbé périgourdin, Candide va faire la triste expérience de l’ avidité et l’hypocrisie des hommes.
Dans un premier temps, nous allons analyser comment l’argent influence le caractère des personnages. Puis, nous nous intéresserons à la critique que Voltaire fait de certains de ces contemporains.

Axe 1 Le XVIIIème siècle voit se développer une nouvelle forme de réunion mondaine née du besoin de divertissement des nobles ayant quitté la cour de Versailles : le salon qui est très souvent tenu par des femmes. C’est aussi l’espace dans lequel évoluent les Candide dans cet extrait Tout d’abord, nous pouvons remarquer le champ lexical du malheur pour décrire les joueurs de pharaon : « douze tristes pontes », « registre cornu de leur infortune », « impitoyable », « pauvres gens » et « cruauté du sort ». Nous comprenons aisément que les joueurs qui perdent de l’argent sont dans un désarroi le plus complet.

Pour finir, lorsque Candide et Martin entrent dans le salon tous les ignorent : « Candide et Martin entrèrent ; personne ne se leva, ni les salua, ni les regarda ; tous étaient profondément occupés avec leur cartes » La répétition de la conjonction négative « ni » met en évidence le fait que personne ne se préoccupe de Candide jusqu’au moment où l’abbé susurre à l’oreille de la « marquise » de Parolinac que ce dernier possède de l’argent. Partir de ce moment, nous constatons que son comportement change radicalement. En effet, elle « honor[e] Candide d’un sourire gracieux, et Martin d’un air de tête tout à fait noble ».

Pour finir, la marquise : » fit donner un siège et un jeu de cartes à