Voltaire et rousseau
Premier Mouvement (valeur improvisée)
Un professeur de Lettres : (accueil public) Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui (le jour et le lieu…) Je vous propose une petite bascule «spatio-temporelle», quelques 240, 241, 42… 47 , quelques 240 ans (il doute). Dans tous les cas, en 1765… ou 63, ou 61… vers Mille sept cent soixante, quoi. Enfin, je vous propose de nous projeter dans un petit village, à la frontière franco-suisse. Un petit village, disons une bourgade, oui, où Monsieur de Voltaire vient d’acquérir, depuis quelques temps, une nouvelle propriété. D’ailleurs, écoutons-le, il répète actuellement la conférence, le Salon, qu’il doit tenir demain soir et… (il parle de plus en plus bas, s’efface, tandis que Voltaire entre, une bougie à la main)
VOLTAIRE : René ? René !... (il tousse)… Mesdames, Mademoiselle, Mesdemoiselles, Messieurs, l’op…, l’optimi…. Mais où se cache-t-il, ce maraud ? (en allumant quelques bougies) L’optimisme !... Ah, oui… René ? (apercevant un portrait voilé dans la pièce) Tiens, on a livré mon nouveau David. René venez m’aider (le dévoilant) (…) (on frappe) Entrez ! (il ne reconnaît pas René, interroge du regard, - sympathique parce qu’il est heureux de sa ressemblance avec le portrait. Rousseau, qui vient d’entrer, lui tend, malhabile, un bouquet de fleur. )
Second Mouvement
VOLTAIRE : (pour détendre le visiteur) ... Très jolies fleurs...Laissez-les vers l’entrée. Cela décorera pour demain… (mais Rousseau ne bouge pas. Voltaire ne le connais pas physiquement) Je vous remercie... beaucoup ROUSSEAU : (du public) C'est à moi, Monsieur, à vous remercier !... En vous offrant le fruit