Voltaire - Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent.
Octobre 1761, à Toulouse, Marc-Antoine Calas, fils de Jean Calas est retrouvé pendu dans le magasin familial. Celui-ci était étudiant en droit et contrairement au reste de sa famille, avait dû se convertir au catholicisme pour assurer son avenir dans la voie qu’il avait choisie.
Le suicide étant très mal vu à cette époque, Jean décida de camoufler le suicide de son fils en un accident. Mais cette supercherie fut vite découverte et les autorités accusèrent Jean Calas d’avoir tué son fils à cause de certaines traces retrouvées sur le corps du fils.
Il n’y a pas eu beaucoup de recherche et toute la famille fut torturée pour leur soutirer des informations. Mais comme il n’y avait rien à dire, ils ne dirent rien. Le père fut condamné en mars 1762 au supplice de la roue et fut brûlé deux heures plus tard. Le reste de la famille est lui, banni de Toulouse.
Un autre fils de Calas, Pierre, rencontra Voltaire à Genève et lui raconta toute l’histoire. Au premier abord, le philosophe ne le cru pas mais après mure réflexion, il s’est dit que si Pierre insistait autant sur l’innocence de son père, c’est qu’il devait y avoir une part de vérité dans ses paroles. Voltaire décida alors de refaire l’enquête. En 1763, il écrit un livre : « Traité sur la tolérance ».
Ce n’est qu’en 1765 que le roi ordonne de rouvrir le procès. Jean Calas est finalement reconnu innocent, bien que déjà mort. En compensation, la famille reçu 36 000 livres, on leur restitua également leur maison à Toulouse ainsi que tous les biens qui leur appartenaient.
Dans le livre qu’a écrit Voltaire, « Traité sur la tolérance », on y retrouve une phrase bien connue de tous et qui peut nous faire longuement réfléchir : « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent ». Donc, quel est le meilleur choix parmi ces deux ci?
Prenons cette situation cas par cas. Premièrement, cet acte est