Après le Siècle du Classicisme, au XVII, vient celui des lumières. Ce nouveau courant littéraire se caractérise par la pensée scientifique et philosophique.
Durant cette période, la France a connu une grande révolution liée aux grandes injustices sociales. Les philosophes ont défendu la liberté morale, ont rejeté la monarchie absolue et ont revendiqué la liberté d’expression et l’égalité des droits entre la noblesse et le peuple.
Ce qui a influencé voltaire, dans son livre l’Ingénu, à critiquer les différentes formes d’autorité, dont l’administration et l’église, qui détenaient le pourvoir durant cette époque.

Tour d’abord, Voltaire critique l’administration qui ne fait pas son travail.
L’auteur montre comment le Huron se débat pour rencontrer un membre de l’administration lors de son arrivée à la cour de Versailles pour réclamer ses titres. (…) Par cet euphémisme, Voltaire fait part du fait que les ministres passent leurs temps avec des femmes et négligent leurs devoirs d’administrateurs. Ainsi, il critique indirectement la monarchie, en dénonçant les activités immorales auxquelles ces hommes de loi s’adonnent. De plus, personne ne prend le risque de parler ou de reprocher à ces puissants hommes leurs insouciances et leurs mauvaises conduites (…) Dans ce passage, l’auteur explique comment le père Tout-à-tout, homme d’église, s’exclame et s’étonne quand Saint –Hves lui confie qu’elle doit céder aux avances obscènes de M.Pouange, si elle souhaite que son mari soit libéré de prison. L’auteur montre, dans ce même passage, que l’homme de l’église a changé son discours lorsqu’il a su que la jeune femme parlait d’un homme de loi. Il lui fait comprendre qu’elle a surement mal entendu en énumérant toutes les qualités que possède ce dernier. Ceci, indique clairement que l’administration est intouchable malgré qu’elle ait