Voyage au bout de la nuit un roman complétement noir?

967 mots 4 pages
Voyage au bout de la nuit est publié en 1932 entre les deux guerres. Son auteur Louis Ferdinand Celine a d’ailleurs fait la première guerre mondiale où il a été blessé à l’épaule. Ce qui a peut être influencé ses idées lors de l’écriture de son roman. Car en effet lorsqu’on lit Voyage au bout de la nuit ce que l’on ressent le plus fortement c’est le très fort pessimisme qui se dégage de cet ouvrage. Henry Thomas écrira ces mots en se rapportant au roman : « Une volonté de se venger du réel, une volonté qui n’épargne rien, il ne reste rien de lumineux, rien de sauvé ». Par ces mots, il indique que le roman châtie le réel en le décrivant très péjorativement, il le détruit sous toutes ses formes et ne laisse aucune chose qui exprime du bonheur. En bref il a tué tout ce qui se rapporte plaisir de la vie.

A première vue il a raison, rien que le nom du livre exprime cela. Le déroulement de l’histoire sera en effet un long voyage de quinze ans fait par Ferdinand Bardamu dans les profondeurs de la nuit. C’est une métaphore qui exprime le fait que ce personnage n’est presque jamais heureux et vit dans le noir perpétuel de sa ‘’non joie de vivre’’. Au début il fait la guerre, puis il embarque en direction de l’Afrique où la maladie occupe la majeure partie de son quotidien. Ensuite il va en Amérique ou il vit dans la misère et enfin il rentre à Paris ou il est médecin, malgré cela il reste tout de même un travailleur pauvre. En conclusion durant tout le livre Ferdinand Bardamu ne connaîtra pas le bonheur. Déjà dans l’incipit Bardamu explique lui-même son cas de « miteux ».
Dans cet incipit il y a une série de blâmes contre un peu tout le monde. Les parisiens par exemple sont décrits comme des fainéants passant leurs journées à se balader dans les rues de la ville. Pour étayer son propos, Bardamu fait remarquer que lorsqu’ il fait beau la rue est en pleine effervescence, il y a du monde partout. Alors que quand il fait trop chaud ou trop froid il n’y a plus personne dans

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