VOYAGE ou le chemin qui serpente
Voici donc une modeste réflexion sur :
« VOYAGE OU LE CHEMIN QUI SERPENTE »
Il était une fois… C’est ainsi que commence tous les contes de notre enfance et ce rituel du voyage me fait invariablement penser à ces épopées merveilleuses que l’on raconte aux enfants pour qu’ils voyagent dans des contrées extraordinaires et dans lesquelles chacun de nous s’est vu alors transcendé en héros légendaire. Retrouvons donc, au fond de notre cœur ce chemin de pureté virginale qui nous fit accomplir mille et une fabuleuses prouesses.
Si cette démarche est serpentine lors de nombreux voyages c’est qu’elle suit un tracé d’exploration, une piste, mais il faut toutefois rester très vigilent car ce chemin qui serpente, c’est l’image même du labyrinthe.
On se rapproche du but petit à petit, progressivement, mais la moindre digression nous mène à une impasse nous privant ainsi de la progression vers notre objectif. Pour moi ces digressions sont toutes nos petites faiblesses quotidiennes, elles sont si insignifiantes que l’on préfère «faire l’impasse»(c’est le cas de le dire ). Un premier grand pas est d’en prendre conscience à chaque fois que ça arrive et il faut faire preuve de beaucoup de vigilance et d’humilité pour le reconnaître et, ensuite, pour nous tous, notre devoir est de corriger bien évidemment.
Il est, d’autre part, étonnant de constater que chez l’homme, les deux organes qui permettent l’assimilation des nourritures sont représentatifs de ces circonvolutions serpentines :
C’est l’intestin pour les nourritures terrestres, l’intestin qui extrait, des aliments que Mère Nature nous offre, tous les nutriments indispensables à notre fonctionnement biologique ;
Et c’est le cerveau pour les nourritures intellectuelles et spirituelles, le cerveau qui permet la prise de conscience de notre