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-UNE RUPTURE AVEC LE CLASSICISME :
- Les écrivains du XVIIIe siècle respectent encore les codes imposés par le XVIIe . Les romantiques privilégient la poésie, plus apte à décrire les passions et les mouvements de l’âme, et font triompher le roman. Deux genres passablement méprisés pendant le siècle précédent.
-UN ÉLARGISSEMENT DES SOURCES D’INSPIRATION :
- Les paysages romantiques : recherche de paysages nouveaux, du dépaysement. Immensité ; infini ; désordre ; mouvement. Montagne ; mer ; orages ; tempêtes...
Paysage et état d’âme : la nature est à la fois une confidente et une consolatrice.
A travers elle, le romantique exprime sa sensibilité. Il en cherche les symboles, la découvre par la contemplation (Hugo) et le rêve ou en déchiffre les «correspondances» (Baudelaire).
- Attrait pour les pays étrangers : goût du pittoresque ; mode du Nouveau Monde, des pays orientaux et méditerranéens (Hugo, Chateaubriand, Stendhal, Mérimée...).
- L’Étrange vient parfois du passé : les romantiques se passionnent pour le Moyen âge totalement oublié jusque-là.
- Le Moi : le romantique est un poète ou romancier lyrique ! Si le moi de l’époque classique est haïssable (Pascal), au XIXe siècle l’écrivain est un individualiste qui met sa sensibilité et son art à son propre service : le moi (le moi de l’enfance, le moi amoureux, le moi en quête de spiritualité...) est la source d’inspiration !