Vème république
Ce dernier confirme ici le projet du Générale De Gaulle, Premier président de la Vème république pour la Constitution de 1958 qu’il a en parti exposé lors de son discours à Bayeux le 16 Juin 1946. Effectivement, De Gaulle est favorable à un Président de la République omniprésent, omni compétant, irresponsable politiquement et détenant selon lui le « destin de la France et de la république ».
La Vème république, régit par la constitution de 1958 encore en vigueur aujourd’hui est un régime parlementaire caractérisé par la responsabilité du gouvernement devant l’assemblé et inversement par la possibilité de dissolution de l’assemblé nationale par le président.
Le gouvernement peut donc être renversé par l’assemblé nationale alors que celui-ci ne peut pas la dissoudre. Ce droit appartient au Président de la république. Cela témoigne donc d’un certain déséquilibre parlementaire en faveur du Président.
Cette représentation du Président s’est renforcée au fur et à mesure de révisions et de pratiques constitutionnelles. Néanmoins, deux dates se détachent de cet ensemble : 1962 et 2000 car, malgré les nombreuses critiques, elles représentent les fondamentaux politiques de notre régime actuel.
En effet, toutes deux touchent à la modification de l’élection du Président de la République par un référendum c’est-à-dire par une votation qui soumet une loi ordinaire ( article 11) ou constitutionnelle ( article 89) a l’approbation de l’ensemble du corps électorale.
Ainsi, le 28 octobre 1962, le referendum législatif vise a remplacer l’élection du président au suffrage universel indirecte par le suffrage universel direct et le référendum constituant du 24 Septembre 2000 modifie le septennat par le quinquennat.
Ces deux dates marquent donc un tournant dans