Dans la première partie, l’auteur démontre que l’identité infirmière est « à clarifier et à affirmer ». Selon lui, celle-ci, ne sera reconnue qu’en revenant aux « petites choses » qui font l’essence même de la profession. Ainsi, il faut « œuvrer pour la reconnaissance du soin infirmier ». Walter Hesbeen prône un maintien de l’altruisme. En effet, il affirme que c’est dans la relation entre soignant – soigné, « la considération, l’attention, la bienveillance », ou encore le dialogue entre collègues que se fonde l’identité infirmière. Il corrobore son propos en dénonçant la mécanisation, la robotisation de certains milieux hospitaliers, où une certaine « centration sur la tâche » font de chaque soignant de simple exécutants quasiment dénués de pensées, de ressenti. Il met en cause le contexte politico-social.
Par la suite, il part de ce contexte pour démontrer que la profession infirmière est « versatile, hésitante, même» incohérente » malgré la structuration de cette dernière en un ordre infirmier. Il souligne un décalage certains entre théorie et pratique, outils et utilisation sur le terrain. Pour cela, il évoque le besoin de restructurer la profession infirmière en la ramenant à ses fondements même c’est à la dire à « la pratique quotidienne dont la richesse et l’utilité sociales sont si peu révélées. » Ainsi, grâce aux soins qu’ils prodiguent, aussi bien physiques que mentaux, l’infirmier doit sortir du cadre théorique qui « étouffe la pratique infirmière et « dénature le soin infirmier. L’auteur déclare que « ce défi ne pourra être relevé qu’en s’attachant à la pratique quotidienne dans toute sa nécessaire réalité ».
Pour finir, l’auteur atteste sa pensée en montrant le besoin de solidifier les bases de l’identité infirmière par un élan de conscience et de confiance collectif et individuel, qui amènera le soignant infirmier à « inscrire le soin dans une perspective soignante ». Ainsi, il incite le milieu infirmier à se questionner sur son rôle propre afin