Chapitre 4
Jean-Jacques Rousseau : liberté et perfectibilité
Vérifiez vos connaissances : vrai ou faux ? (p. 78)
1. Au XVIIIe siècle, on fait de moins en moins appel à Dieu pour définir l’être humain. Vrai
2. Rousseau n’hésite pas à qualifier l’être humain de naturellement bon. Faux
3. La faculté de comparer engendre le besoin de reconnaissance sociale. Vrai
4. Selon Rousseau, la propriété privée est la cause de tous les maux sociaux. Faux
5. La perfectibilité est la qualité dont découlent toutes les autres. Vrai
6. Selon Du contrat social, l’obéissance aux lois est synonyme de liberté. Vrai
Synthétisez vos connaissances et développez une argumentation (p. 78)
1. Expliquez brièvement ce que Rousseau entend par « état de nature ».
Dans la première étape de l’état de nature, l’être humain vit en solitaire et ses besoins sont limités.
Il vit paisiblement et jouit d’une grande liberté naturelle. Dans une deuxième étape, il acquiert le langage et met au point ses techniques. Un début de vie sociale émerge avec la famille et il développe sa faculté de comparer. La reconnaissance sociale commence à devenir une valeur importante.
2. Rousseau attribue-t-il la dépravation de l’être humain au développement de la propriété privée ?
Argumentez.
Non. C’est parce que l’être humain possède une faculté, la perfectibilité, qui engendre la possibilité de se comparer aux autres, que les choses se gâtent. Le développement des capacités intellectuelles de l’être humain, qui lui permettent de modifier l’environnement et d’accéder à l’état social, est à l’origine des problèmes que Rousseau dénonce. Les problèmes comme les inégalités, qui étaient presque imperceptibles à l’état de nature, s’accentuent avec le développement de l’état social et l’apparition de la propriété privée. Cette nouvelle institution stimule le besoin de paraître, ce qui engendre l’hypocrisie, les vices, les faux besoins, l’exploitation, la servitude et la guerre.
3. Qu’est-ce que la volonté générale