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Economie | Mohamed Mounjid | 5 mai 2010 à 7 h 30 min
Le PIB aurait augmenté de 4 ,6% au terme du 1er trimestre en glissement annuel.
La décontraction des activités agricoles aurait certainement des répercussions sur les revenus des ménages
La décontraction des activités agricoles aurait certainement des répercussions sur les revenus des ménages
Le climat de morosité semble céder la place à une situation conjoncturelle donnant, bien que lentement, des signes de redressement de l’économie marocaine. C’est du moins ce qui ressort de la situation des principaux indicateurs économiques prévus par le HCP pour les premier et deuxième trimestres 2010. Ainsi, le PIB aurait enregistré une appréciation de 4,6% au terme du premier trimestre en glissement annuel. A l’origine de cette hausse, à relativiser quand même, la croissance de 5,1% de la valeur ajoutée non agricole à fin 2009, tirée essentiellement à la hausse par les activités secondaires. L’activité a été particulièrement dynamique dans les mines, le BTP et les services à fin 2009, selon le HCP. Contrairement au secteur industriel qui peine à retrouver son rythme de croissance d’avant 2008. S’agissant des activités agricoles, la valeur ajoutée aurait renoué avec son niveau moyen des cinq dernières années, accusant ainsi une perte de prés de 9,6% en variation annuelle au terme du premier trimestre 2010. La production agricole aurait été largement endommagée par les fortes intempéries qui se sont abattues sur notre pays durant le mois de février dernier. A l’inverse, ajoute le HCP, la production animale se serait dopée par rapport à l’année d’avant. La décontraction des activités agricoles aurait certainement des répercussions sur les revenus des ménages. D’ailleurs, la consommation privée subirait, au cours de l’année 2010, les effets de cette contre performance, comme l’attestait le repli de la consommation de biens alimentaires. Suivant la même