Zadig - voltaire
Zadig, jeune Babylonien, de bonne mine, riche, paré de toutes les qualités, et, malgré son jeune âge, plein des meilleures dispositions, aussi honnête que sagace, croit avoir tout pour être heureux. Il est sur le point d'épouser la belle Sémire, le plus beau parti de Babylone. Un envieux veut faire enlever la jeune femme : Zadig se porte à son secours. Il reçoit un coup dans l'oeil qui le rend borgne, et Sémire, ne pouvant s’accoutumer à un mari borgne, le laisse pour son ravisseur.
Chapitre II : “Le nez”
Zadig décide alors d'épouser une jeune fille du commun, Azora. Voulant éprouver la constance de ses sentiments, il simule la mort, et on l'enterre. Cador, un ami de Zadig, réussit à consoler la jeune femme et, d'accord avec son compère, feint de souffrir affreusement d'une crise de rate. Le seul remède, prétend-il, est de poser sur la partie malade le nez d'un homme qui vient de mourir. Voilà la veuve, un couteau à la main, qui se dirige vers le tombeau de son mari. Aussi la répudie-t-il.
Chapitre III : ‘’Le chien et le cheval’
Désabusé des femmes, Zadig se retire dans sa maison de campagne, trouve refuge dans la nature, qui est à l'image de Dieu, et se livre en philosophe à l'étude des sciences. Mais, alors qu'il se promène, il rencontre des courtisans affolés, partis à la recherche du chien de la reine et du cheval du roi, qui ont disparu. Zadig, qui n'a pourtant pas rencontré les animaux, met les poursuivants sur la piste, au moyen de déductions savantes reposant sur de minuscules indices. Cependant, sa trop grande perspicacité ne lui rapporte que des ennuis avec la justice, lui vaut de sévères condamnations. Puis il est en péril pour s’être montré trop prudent. Il constate : « Qu’il est difficile d’être heureux dans sa vie !»
Chapitre IV : ‘’L’envieux’’
Zadig, revenu dans un faubourg de Babylone, y réunit des savants mais, à propos d’un précepte alimentaire de Zoroastre, connaît des ennuis, risque même d’être