En quoi Emil Zatopek (tel que décrit par Jean Echenoz dans courir) incarne t’il une figure inédite du héros ?

« Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. », déclarait Emil Zatopek. Nous allons voir pourquoi Emil Zatopek est une forme inédite de héros. Après voir vu dans une première partie qu’Emil était un homme simple puis nous verrons en quoi il a marqué le sport de son empreinte.

Emil est un homme qui a était élevé simplement, issu d’une famille de six enfants. Après avoir arrêté l’école faute d’argent il est allé travailler à l’usine BATA de Zlin ou il à exercer de multiples métiers de la préparation de la cellulose a chargé des pulvérisations de silicate.

« D’abord, ayant quitté depuis trois ans l’école ou sa famille n’avait pas les moyens de le maintenir, il occupe en usine un emploi d’apprenti avec lequel on ne plaisante pas non plus » (L7-11 p9)

Et même plus tard après être entré dans l’armée grâce à la course à pied et gravit les échelons un à un, s’être marié ; il a continué de vivre de façon simple.

« Enfin nous verrons résume t’elle. Ce qui est certain, c’est qu’après les jeux olympiques, nous allons arranger un peu la maison. Elle en a bien besoin et par chance, Emil sait tout faire. Ca aussi il adore. Il a prévu de tout repeindre, poser du papier peint, réparer la douche et retapisser les fauteuils » (L1-7 page79)

Emil a fortement marqué l’histoire du sport d’après-guerre pour commencer de par sa dégaine pour le moins étrange qui le faisait se démarquer des autres coureurs.

« Bouche bée ou hurlante, éberlué, par la performance autant que par cette façon impossible de courir, le public du stade n’en peut plus. Debout comme les autres, Larry Snider lui-même est effaré par ce style impur. Ce n’est pas normal, juge t’il, ce n’est absolument pas normal. Ce type fait tout ce qu’il ne faire et il gagne. » (L16-22 p46)

« Emil, on dirait qu’il creuse ou qu’il se creuse, comme en transe ou