Zazie dans le metro - presentation du roman + analyse du langage
Le livre raconte les aventures d’une petite fille délurée dans les rues de Paris à la fin des années cinquante.
Zazie passe quelque jour chez son oncle à Paris. Son désir était de prendre le métro mais elle va être déçue d’apprendre que ce dernier est en grève. Malgré cette déception, elle démarre une aventure tantôt seule, tantôt accompagnée de personnages « bizarres » : son oncle Gabriel, susceptible d'être homosexuel, le policier Trouscaillon, le chauffeur de taxi Charles, Madame veuve Mouaque, folle d'amour, le guide touristique slave Fédor Balanovitch, les touristes, etc.
Le langage du texte est assez particulier, il combine des registres de langues bien différents. (On retrouve en effet un mélange de français savant et de formes parlées populaires).
Queneau parle d’ailleurs de néo-français.
Le néo-français est un élément de la conception du langage de Raymond Queneau qui se voulait un remplacement du français écrit standard. Il se caractérise par une syntaxe et un vocabulaire typiques du langage parlé et par une orthographe plus ou moins phonétique. Ex : Doukipudonktan (p11), Faut pas egzagérer (p164), Gzakt. Lagoçamilébou. (p46).
Les tournures populaires se dit d'un mot, d'un sens, d'une construction courants dans la langue parlée, mais qui seraient considérés comme choquants ou vulgaires dans un écrit ou dans une communication orale plus formelle. (Le niveau de langue « populaire » signale aussi des termes argotiques passés dans la langue ou des termes marqués d'un tabou.)
Ex : ça urge (p53), leur tronche (p184), la bouffe (p128).
Les mots valises sont des mots résultants de la réduction d'une suite de mots à un seul mot, qui ne conserve que la partie initiale du premier mot et la partie finale du dernier. Ex : hormosessuel (p177),…
L’argot est un langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l'intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés, et