Zazie dans le metro
Les précurseurs du romantisme : Rousseau (1712-1778) : La Nouvelle Héloïse (1761) et Les Rêveries du promeneur solitaire (1782) Chateaubriand : voir, par exemple, le lyrisme dans Atala (1801) et René (1802), la nostalgie des paysages américains dans les Mémoires d’outre-tombe (1848). Les thèmes récurrents : la mélancolie, le moi en souffrance (expression des sentiments personnels → lyrisme, élégie), l’histoire, la nostalgie, le goût pour la solitude, les passions, la nature, les ruines, la spiritualité, le désir de fuite, etc. L’adjectif « romantique »
L’adjectif « romantique » (de l’anglais romantic) a d’abord été employé au XVIIIe siècle pour qualifier des paysages pittoresques1, en concurrence avec l’adjectif romanesque. Au début du XIXe siècle, c’est Madame de Staël qui a introduit le terme en français (de l’allemand romantisch) pour désigner la « poésie née de la chevalerie et du christianisme ». Les sens que nous connaissons aujourd’hui (« qui appartient au romantisme », « qui évoque les attitudes et les thèmes chers aux romantiques ») proviennent de l’allemand et de « l’influence anglaise sur la terminologie et la doctrine littéraire ». Le mot « romantisme » est issu de cet adjectif. Quant au mot romanticisme, il a été employé par Stendhal jusqu’en 1824 pour désigner le mouvement romantique.
Le romantisme est né en Angleterre et en Allemagne autour de 1795, mais déjà une sensibilité nouvelle s'exprimait avec des œuvres comme les Nuits (1742) de Young, les Confessions (1781-88) et les Rêveries d'un promeneur solitaire (1782)