Charles Baudelaire est un grand poète français du XIXème s, né en 1821 et mort en en 1867 c’était aussi le chef de file du Symbolisme. Il est surnommé le poète maudit rongé par la souffrance et la solitude, c’était un poète très tourmenté, il n’a jamais accepté le remariage de sa femme qui la négligé étant enfant. Il est surtout célèbre pour son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal, publié en 1857. Nous étudierons ici un des poèmes extrait de la section « Tableaux parisiens » qui s’intitule « A une mendiante rousse ». Il s’inspire dans ce poème d’une mendiante qu’il a rencontré et dont il trouve la beauté magnifique. Nous pouvons alors nous demander ....
Comment le poète exprime-t-il ses sentiments ?
En quoi ce poème illustre différents registres ?
Comment Baudelaire fait-il à la fois l’éloge de la mendiante et dénonce sa condition ?
Nous verrons alors que Baudelaire emploie à la fois un registre laudatif mais également pathétique.
Baudelaire est tombé sous le charme de cette mendiante, il s’adresse dans ce poème directement à cette jeune fille dont il fait l’éloge. Pour cela il utilise un registre laudatif, tout d’abord il décrit sa beauté physique qu’il admire avec attention et bien que ce soit une mendiante, il emploie un vocabulaire mélioratif pour la décrire v.8 « sa douceur » « superbe » v. 14 et v.23 « tes deux beaux seins » il compare également ses seins à des yeux « radieux comme des yeux » qu’on serait tenté de regarder. Aussi il est attiré par sa fragilité qui accentue sa beauté v.1 « Blanche fille » une connotation pour dire qu’elle est trop pâle et v.6 « son jeune corps maladif » car malgré qu’elle soit belle c’est une mendiante qui vit dans la rue à la santé fragile. Il fait alors l’éloge de sa beauté tout en soulignant son dénuement et sa pauvreté. Cet éloge dissimule une dénonciation de la mendicité, Baudelaire emploie en plus d’un registre élogieux, un registre pathétique. Il dénonce alors la condition misérable de la mendiante tout-en