A Une Passante De Baudelaire
Nous allons commencer par étudier de quelle façon cette femme incarne un idéal de beauté. Pour cela nous allons étudier le cadre, puis l’apparition de la passante. Le cadre représente un Paris bruyant et agressif. Nous le remarquons grâce à la personnification de la rue : « la rue… hurlait » qui fait ressentir un sentiment agressif de celle ci. Cela s’accompagne d’un bruit à la limite du supportable « assourdissante » au vers 1. Le cadre est agressif mais l’apparition de la passante semble créer un contraste qui inhibe ce cadre dérangeant. Nous allons à présent nous pencher sur l’apparition de la passante. Baudelaire voit d’abord sa silhouette apparaître « longue, mince » au vers 2. Il la regarde et la décrit : « d’une main fastueuse » « sa jambe de statue » « agile et noble » du vers 3 à 5. L’auteur a cherché a créer un suspens en faisant précéder l’arrivée du mot « femme par une énumération d’adjectifs. Les vers 3 et 4 produisent un effet de balancement régulier grâce à quatre groupes de 3 syllabes qui renvoient à la démarche élégante et gracieuse de la passante. Baudelaire restera subjugué par cette femme représentant un idéal de beauté.
Nous allons maintenant étudier la façon dont Baudelaire est subjugué par la passante. Etudions tout d’abord la fascination du poète puis cet idéal de l’amour. Cette femme incarne d’abord un idéal de beauté. Baudelaire semble dépourvu de tout moyen à partir du vers 6 : » Moi, je buvais, crispé comme un extravagant ».