A une passante
Charles Baudelaire XIX
A UNE PASSANTE e Contemporains : Hugo – Ronsard - Verlaine – Rimbaud
Autres titres : Rêve de Paris – Rêve parisien
a) Le recueil
Poème issu de Les Fleurs du Mal, où B. critique les romantiques :
Titre provocateur : Les fleurs, symbole de pureté, associées au mal (dualité)
Plusieurs poèmes censurés pour outrage à la morale publique & bonnes mœurs
b) Le poème
Aborde le regret et la nostalgie de l’auteur pour une femme qu’il aurait pu aimer.
Registre lyrique
Poésie marquée par la ville, décrite sous plusieurs facettes
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INTRODUCTION
Comment l’auteur traduit-il son coup de foudre pour une jeune femme croisée dans la rue ?
I La violence de la rencontre
a) Le contexte de la rue
Evoqué :
- Ds le titre : « passante »
- Ds les mots : « la rue »
Description péjorative :
- Champ lexical du bruit (péjoratif) :
- Allitération en « r » :
Série d’assonances faisant écho :
-
« assourdissant » « hurlait «
Métonymie : « la rue hurlait » : rue directement associée aux hurlements
= accentuation péjorative
Contexte agressif accentué par l’idée d’enferment : « autour de moi » dans le bruit
b) La violence du coup de foudre
- Choc au milieu du vacarme : « un éclair …puis la nuit » antithèse entre « jour » et « obscurité »
+ séparé de points de suspension : marque une pause par l’aveuglement du coup de foudre
-
Violence du coup de foudre apparaît métaphore filée : dont seuls les (…) peuvent exprimer ses émotions
« extravagant » « ouragan » « tue »
-
Dualité : « plaisir qui tue » - « un éclair…puis la nuit » - « vie » « mort »
II Dualité de l’image de la femme
a) La beauté de la passante
Une œuvre d’art, beauté parfaite
Légèreté de la démarche :
Ch. lexical : « Soulevant » « balançant »
Allitérations en « l »
Rythme lent du vers
-
Personne gracieuse : « silhouette longue et mince » Classe sociale élevée, élégance : «