A-t-on raison de penser que saint-denys garneau et émile nelligan présentent, dans cage d'oiseau et les corbeaux, une même vision de la fatalité
438 mots
2 pages
Premièrement, dans Cage d’oiseau et Les Corbeaux, la fatalité, pour les auteurs, est égale à la mort. En effet, dans le poème Cage d’oiseau de Saint-Denys Garneau, la mort est la seule issue possible pour l’auteur. D’abord, l’auteur qui illustre la mort comme un oiseau qu’il a l’intérieur de lui et il fait un lien entre l’image de l’oiseau et la mort : « L’oiseau dans ma cage d’os, C’est la mort qui fait son nid. »(C.v.4-5) Dans la citation, l’auteur trouve que la mort est fatal pour lui. En se comparant à une cage d’os, l’auteur fait comprendre que la mort est inévitable, car elle fait son nid et qu’elle ne pourra partir seulement quand elle aura se qu’elle voudra. Dans ce poème, l’auteur fait référence au fait que la mort, représenté pas un oiseau, partira quand il aura mangé son cœur et son âme. Dans le poème Les Corbeaux d’Émile Nelligan, l’auteur trouve que la mort est fatale. En effet, l’auteur a écrit : « Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier. » (L.v.13-14). Nelligan se voit déjà comme une charogne éparse, donc comme un corps mort dispersé qui se fait manger par des corbeaux, donc la mort est très présente. Aussi, la comparaison que l’auteur fait entre son âme et la charogne donne l’effet que Nelligan se sent déjà mort. Bref, la fatalité, pour les auteurs, est synonyme de la mort pour eux.
Deuxièmement, Garneau et Nelligan ne réagissent pas de la même façon à la fatalité. Dans Cage d’oiseau, l’acceptation de la fatalité ressort. En effet, l’auteur semble triste, abattu mais il semble avoir une sorte d’acceptation : « C’est un oiseau tenu captif, La mort dans ma cage d’os. » (C.v.13-14). Le fait que l’auteur dise qu’il a un oiseau tenu captif, donc prisonnier, comme s’il ne pouvait sans départir mais qu’il l’accepte. L’auteur ne donne pas l’impression qu’il veut se battre pour survivre ou échapper à la fatalité. Par contre, l’auteur donne l’impression d’avoir longtemps vécu avec cette fatalité et de