A-t-on tout essayé contre le chômage ?
- François Mitterrand, 1993
1967, Georges Pompidou « Si un jour on atteint les 500 000 chômeurs en France, ça sera la révolution ».
1993 : récession en France, liée à une crise de change.
Volonté de maintenir le franc par rapport au Mark, J.C Trichet augmente donc les taux d’intérêt en 1986, ce qui tue la croissance. Donc récession, on atteint les 12-13% de chômage.
Le sujet porte sur la période 73 – aujourd’hui. Il s’agit de se replacer dans un contexte : crise de l’économie fordiste puis économie postfordiste.
De quoi parle-t-on ? Une gamme très large de politiques a été essayée, avec un échec relatif. Pourquoi échec ? Pourquoi depuis 1973 est-on entré dans une période de chômage de masse ?
Tout dépend du système productif et du système social dans lequel on se trouve : contrainte interne et contrainte externe. On l’a souvent essayé à contretemps sans tenir compte de la spécificité du système productif dans lequel on se trouve.
I. On a tout essayé sans résultat : les tentatives multiples de lutte contre le chômage le montrent
Il s’agit de montrer que ces tentatives ou ces essais sont le résultat de la prise de conscience d’un certain nombre d’échec.
D’abord malthusienne, puis keynésienne, puis libérale.
Malthusianisme et keynésianisme
1976 : 1 Mo de chômeurs
Raymond Barre : lutte contre l’inflation + stabilité de la monnaie. Lance en 1977 le pacte pour l’emploi des jeunes
1981 : 2 Mo de chômeurs
Pierre Mauroy : « il faudrait de 18 mois à 2 ans pour inverser la tendance et ensuite réduire le chômage ». Butte contre la contrainte externe
1993 : 3 Mo de chômeurs.
Pierre Bérégovoy : « tout est fait et tout sera fait pour que le cap des 3 millions d’emplois ne soit pas atteint ».
Discours est toujours le même. Donc échec de ces politiques.
1999 : - 3 Mo
L. Jospin se dit « heureux ». Car entrée de l’euro donc des coûts
2007 : 2,1 Mo de chômeurs
2012 : 3 Mo de chômeurs
Il y a un impératif de la lutte