B. russel
Une des expressions que les enfants entendent le plus de la bouche de leurs parents, c’est bien la fameuse : « N’est pas peur… ». Que cela soit lors d’une rentrée des classes, ou en haut d’un toboggan trop long, cette phrase accompagne toute notre enfance. Pourtant, la peur est une émotion qui accompagne la prise de conscience, d’un danger ou d’une menace (définition du Robert micro), elle ne devrait donc pas être repoussée comme ça par des parents inquiets pour leurs enfants. Si nous nous en tenons à cette définition, la peur ne peut qu’être bénéfique et prouve d’elle-même que les enfants sont alors conscients du danger au quel ils sont exposés. Cependant, monsieur Bertrand Russel affirme qu’il n’est que lorsque nous surmontons cette peur que nous entrons dans la sagesse. D’où ça phrase : « La peur est la source la plus importante de la superstition et la principale source de la cruauté. Surmonter la peur est le commencement de la sagesse. » Pour bien comprendre cette idée, nous allons commencer par mieux définir cette étrange émotion de la peur. Puis nous allons analyser l’impact qu’elle a sur notre comportement. Pour finir par nuancer cette phrase peut être un peu trop généralisée.
Du latin pavorem, qui signifie effroi ou épouvante ; la peur est l’émotion ressentie en présence ou en perspective d’un danger (Wikipédia). C’est un mécanisme de défense que notre corps a spontanément. L’expression de l’instinct de survie dirigé par notre inconscient, mais aussi celle des réflexes dont on ne connait parfois pas l’existence. C’est une émotion parmi les autres, tel que la joie ou la tristesse, mais elle peut déclencher des réactions extrêmes selon les individus. Certaine manifestations de la peur peuvent être stimulantes. Pensez aux artistes avant de monter sur scène, ou aux sportifs