Rachel Zéphyr Blair
Dis-moi c’est quoi ta toune.
Jean Pierre Ferland est né en 1934, ici, à Montréal. Il a grandit dans une famille traditionnelle québécoise où la religion avait une place primordiale. Jean Pierre Ferland a toujours été un fils à maman puisqu’il n’appréciait pas spécialement son père. Armand Ferland était un homme dur, strict, un homme d’honneur conservateur. Jean Pierre Ferland grandit et évolue donc à l’époque de la grande noirçeur sous l’autorité de Maurice Duplessis et Paul Sauvé. À cette époque, le nationalisme est plus fort que jamais, l’alliance avec l’église est solide et le but du gouvernement est de conserver les choses comme elles l’ont toujours été. Son père, à l’époque, ce fit approcher par le gouvernement et il lui a demandé de faire partie de l’Union Nationale pour prôner le nationalisme et le conservatisme. Le père de Jean Pierre est alors devenu assistant argentier à l’Union Nationale et à de plus en plus endurcit son caractère. Jean Pierre Ferland a toujours voulu être le contraire de son père et cela eut comme résultante qu’il eut toujours une tendresse et une admiration pour les femmes. Quand il entra sur le marché du travail, il était comptable pour Radio Canada, mais après quelque temps il prit goût à autre chose. Jean Pierre Ferland a pratiqué plusieurs professions. Il a été animateur de télé, auteur, interprète, comédien et même producteur. C’est effectivement lui qui a été juge à l’émission La voix en 2013. En 1958, il a sorti son premier album nommé Jean Pierre. En 1974, Jean Pierre Ferland a dédié sa chanson «Qu’est ce que ça peut ben faire» à son père sur l’album «Les vierges du Québec.» De plus, que la haine pour son père l’envahissait depuis qu’il est petit, l’époque dans laquelle il se trouvait était celle de la contre-culture qui lui ressemblait davantage. Le féminisme était en pleine expansion, un aspect qu’il a toujours soutenu, il y avait de plus en plus de styles musicaux différents, de plus que plusieurs