couscous et masserie
Le blé nait d’un grain que l’on enterre et qui, arrosé par l’eau, réchauffé par le soleil, se transforme en une jeune pousse verte, une pousse qui pointe peu à peu le bout de sa feuille au-dessus de la terre. Le grain renait donc sous une forme nouvelle. Ainsi le cycle des générations s’accomplit-il, ainsi le cycle vie-mort-renaissance existe-t-il.Remémorons-nous tout d’abord l’Egypte ancienne :Aux époques pharaoniques le blé en épi est symbole d’Osiris, le dieu Egyptien tronçonné que la déesse Isis reconstitua après en avoir retrouvé les fragments disséminés sur tout le sol d’Egypte. Chez les Grecs et les Romains, les prêtres répandaient du blé ou de la farine sur la tête des victimes avant de les immoler, comme symbole de semence qui les obligerait à renaître et à ressusciter malgré leurs crimes.Allons donc voir ensuite chez les anciens …afficher plus de contenu…
En Tunisie le couscous sera rouge, en Algérie, il sera blanc, au Maroc, il sera jaune, salé ou sucré, selon les occasions et les fêtes, selon la façon dont la semoule sera agrémentée, mais en tous pays son cœur restera de semoule de bléDe la même façon, la maçonnerie s’est fragmentée, diversifiée, obédiencée, elle est faite de rituels divers, organisés autour de philosophies, de croyances d’histoires différentes, elle est Française, Ecossaise, Rectifiée ou non, enfin elle se façonne