E Tude De Cas 1 La Gestion Des Salaires Chez Services Excel
Fondements de la rémunération
MNG-1110 – Section B
Étude de cas I : La gestion des salaires chez Services Excel
Travail présenté à
Monsieur Martin Blais
Faculté des sciences de l’administration
Département de management
Université Laval
10 février 2014
1. Nous sommes en présence d’une iniquité légale. En effet, le salaire le plus bas offert par la compagnie, soit 4,95$ de l’heure, est en dessous du salaire minimum légal qui est présentement de 10,15$ de l’heure1. Ce dernier est déterminé par la Commission des normes du travail et est mis a jour environ une fois par année. Prochainement, en mai 2014, le salaire minimum passera à 10,35$ de l’heure2. Un employeur peut offrir un salaire de base supérieur au salaire minimum, mais ne peut pas en offrir un inférieur à ce dernier. Le salaire minimum est, en fait, le salaire le plus bas admissible légalement. De plus, une semaine normale de travail, selon la Commission des normes du travail, est de 40 heures pour la majorité des salariés, sauf quelques exceptions3. À la lumière de cette information, un mois de travail comprend 160 heures de travail normal. Les employés devraient donc être rémunérés au taux majoré de 50% après ces 160 heures, et non après 180 heures comme le fait présentement l’entreprise.
2. Il s’agit d’une iniquité collective. Les employés de production ont de bonnes idées pour perfectionner les processus et ainsi améliorer le rendement de l’entreprise, mais ils sont persuadés que ce sont les dirigeants, au bout du compte, qui profiteraient des bénéfices financiers de ces améliorations. Ils sont d’avis que leur contribution au succès de l’entreprise ne serait pas prise en considération dans leur rémunération, que celle-ci ne varierait pas en fonction de leur apport à l’organisation, d’où la notion d’iniquité collective. En effet, rémunérer davantage les dirigeants pour une augmentation de la productivité occasionnée par une