LA PROPAGANDE FASCISTE

Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l'Italie est en difficulté économique (le Nord industrialisé se différencie d'un Sud appauvri) et sociale, secouée par les grèves. Benito Mussolini, créateur des Faisceaux en 1919, apparaît comme un moyen de garder la paix, ce qui favorise la montée de son influence. Sa dictature devient officielle en 1925 - 1926 avec les lois « fascistissimes » ( série de lois écrites entre 1925 et 1926, qui, en supprimant les libertés et interdisant l'opposition, ont installé un régime totalitaire en Italie ). La propagande est un outil essentiel de ce régime totalitaire, c’est l'action de diffuser, une théorie politique. Son but est d'influencer l'opinion publique. Elle prend la forme de campagnes de diffusion d’informations.
À fin d’étudier cette propagande fasciste nous disposons de deux documents : le document 1 est un extrait de la doctrine fasciste écrit en 1929 et traduit de l’Italien par Vannina Bernard-Léoni. Le document 2 est une photo de la une de journal La domenica del corriere du 3 Mars 1935.
Quels sont l’usage et les ressorts de la propagande fasciste ?
Pour répondre à cette problématique nous étudierons dans un premier temps l’usage de la propagande puis dans un second temps les ressorts de la propagande.

Mussolini comprend très vite l’utilité de la propagande, en autres mots de la publicité et de l'instrumentalisation des médias à des fins politiques. En effet il cherche à convaincre la population Italienne de sa surpuissance et cela passe par plusieurs choses dont le culte de la personnalité. Le document1 représente cela : « il est le fils bien-aimé de la patrie », ou encore «il est celui qui a réussi à la sauver de précipice (…) et maintenant il la conduit pour atteindre des buts superbes ». Mussolini est décrit comme le guide et sauveur de L’Italie. Le culte de la personnalité peut prendre plusieurs formes : presse écrite, actualités cinématographiques, affiches, peintures