J.stiglitz fiche de lecture un autre monde.
Un autre monde. Contre le fanatisme du marché de Joseph-E Stiglitz (2006) Un autre monde est possible
Accueillie avec enthousiasme au début des années 90, la mondialisation est déjà sévèrement critiquée en 99 à Seattle. « La mondialisation devait apporter la prospérité à tous » mais finalement elle « avait réussi à unir les populations du monde entier…contre la mondialisation ». Elle créerait des pays riches encore plus riches mais aux peuples pauvres et des pays pauvres peinant à maintenir leur revenu. Les mécontents de la mondialisation soulèvent 5 problèmes : règles du jeu injustes qui profitent aux pays industrialisés valeurs matérielles passent avant toutes autres elle prive en partie les pays en développement de leur souveraineté ce qui mine la démocratie il y a beaucoup de perdants, des deux côtés (pays riches, pays pauvres) les systèmes économiques qu'elle a imposé aux pays en développement leur crée énormément de tort ; mondialisation ne doit pas être synonyme d'américanisation
2005, le G8 décide d'effacer la dette des 18 pays les plus pauvres. Le problème de la conditionnalité imposée par la Banque Mondiale et le FMI a été en partie pris en compte par ces derniers qui se sont rendus compte de l'énorme fardeau qu'il représentait pour les pays en développement.Fin du consensus de Washington (appelé ainsi car le FMI, la Banque Mondiale et le trésor américain sont basés à Washington) après les années 2000, en particulier avec la chute de l'Argentine (fin 2001), notée A+ par le FMI…
« Un système vicié de gouvernance mondiale » avec un déficit démocratique flagrant dans les institutions économiques internationales. FMI et Banque mondiale créés par des pays riches pour des pays riches au lendemain de la seconde guerre mondiale avec présent dans les esprits la crise des années trente. Le FMI a échoué dans son rôle de garant de la stabilité financière mondiale, paraissant bien plutôt