L' Humanitude
C’est l’ensemble des particularités qui nous fait sentir appartenir à l’espèce humaine et à reconnaitre un autre être humain appartenir à la même espèce que nous.
Lorsqu’un bébé nait, ce dernier n’est pas encore en humanitude. Grace à ses parents, ce bébé va y entrer.
L’humanitude est une philosophie des soins adapté et popularisé par Yvette Gineste et Rosette Marescotti il y a 30 ans. Elle est basée sur quatre piliers dont trois piliers de communication (le regard, la parole et le toucher) et celui de la verticalité.
Le regard est le premier outil de la communication non verbale soit le premier canal de la mise en humanitude. Il doit être horizontal, proche et doit durer dans le temps. Lorsqu’il y a absence de regard, le résident ou le patient pensera qu’il n’existe pas.
La parole est un moyen de communication et de mise en contact avec autrui. C’est grâce à la parole, que l’homme est un animal rationnel. Sans cet échange, le patient ou le résident ne se sentira plus appartenir à l’espèce humaine. Donc il s’éloignera de l’humanitude.
Le toucher est un autre outil de la communication non verbale. Il est le fondement des soins, il n’y a pas de soins sans toucher. Dans les soins, le toucher apporte réconfort et favorise l’estime de soi chez le patient ou le résident. Elle doit être progressif, pacifiant et professionnel.
La verticalité représente la bipédie de l’espèce humaine. Elle caractérise aussi l’homme des animaux. Sans cette verticalité, l’homme se sentirait comme un légume, un grabataire. Et il suffirait trois jours ou dans les meilleurs des cas trois semaines pour rendre une personne âgée grabataire. Donc il faut pour chaque résident ou patient au moins 20 minutes par jour en verticalisation pour éviter sa grabatisation. Cette méthodologie permet « d'accompagner les personnes âgées dans la tendresse et le respect de l'autonomie, debout jusqu'à la fin. »