l'absolutisme royal au XVIIIe siècle
L’opposition à l’absolutisme du monarque absolu au 18 siècle est de plus en plus présente au cours du 18e siècle et ce, dans tous les ordres de cette société trinitaire. L’absolutisme, système de gouvernement de cette époque, met tous les pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire dans les mains de la même personne, le roi, monarque absolu de droit divin. Une opposition va donc se crée autour de la question de cet absolutisme royal de droit divin existant depuis 10 siècles.
La mort de Louis XIV le 1er septembre 1715 ouvre une nouvelle période de régence, la troisième consécutive. Louis XV, alors âgé de cinq ans, succède à son arrière-grand-père. Le pouvoir est délégué à son grand oncle le duc d'Orléans jusqu'en 1723, date où Louis XV est proclamé majeur. Si le roi bénéficie au début de son règne d'une grande popularité qui lui vaut le surnom de « Bien-Aimé », la situation se dégrade rapidement vers 1750. Son règne, et celui de son successeur Louis XVI à partir de 1774, va être marqué par le déclin de l'autorité royale qui souffre d'une montée des oppositions, de la désacralisation de la personne du roi et de l'esprit critique des Lumières. Après des siècles d’absolutisme, la population, privilégiée ou pas, commence à s’opposer à ce type de monarchie. La noblesse se sentant exclu du pouvoir, étant plus favorable à une monarchie dans laquelle les nobles pourraient être conseillers du roi et puis l’émergence d’un clergé provenant de la moyenne bourgeoisie qui sera plus sensible au sort du Tiers Etat.
Cela montre que de plus en plus de personnes provenant de tous les ordres commencent à être excédées de ce type de gouvernement où personne n’a le droit d’exprimer sa pensée. Ce qui va inévitablement conduire à une opposition provenant de toutes les sphères de cette société trinitaire.
Quelle est donc la nature de l’opposition à l’absolutisme royal au 18e siècle ?
Nous verrons dans un premier temps la forme