Du point de vue de l'auteur Philippe Dubois qui élabore une théorie sur l'image photographiée dans son mode constitutif, il n'est pas possible de penser l'image en dehors de l'acte qui la fait être. Selon lui, la photo n'est pas seulement une image mais bien un acte iconique (L’acte iconique est avant tout dans un rapport asymétrique à son objet ce qui implique une relation symétrique comme seul critère de définition de l'icône. C'est un fondement pragmatique qui déclenche la mise en relation sémiotique signe de son objet), une image si l'on veut, mais celle-ci étant travaillée.

La photo est d'abord un index (Au sens strict, l'index désigne et au sens fort, il indique. C'est ce que font les index éventuels d'une photo que sont : certains cadrages, des choix particuliers de focales, de temps d'exposition, de répercutions et de direction de lumière et d'ombre lors de la prise de vue ; certains insistances des révélateurs, quand on développe ou imprime). Une image-acte qui ne se limite pas au seul geste de la production mais englobe également celui de la réception et de la contemplation. On peut observer dans ce cas une certaine interdépendance entre auteur et observateur.

En somme la photographie, comme inséparable de toute son énonciation, comme expérience d'image et comme objet totalement pragmatique. En résumé l'acte photographique distingue trois catégories de signes : le symbole, l'icone et l'index. Elle a un caractère foncièrement indiciel ; l'acte photographique est une coupure, une “tranche d'espace-temps” intrinsèquement liée a cette indexation.

Finalement dans cet écrit on observe que la photographie a une infrastructure très varies c’est-à-dire qu’il y a un classement dans la photographie. C'est pourquoi quand on regarde une photographie il ne faut pas la voir comme une image mais comme le résultat d'une technique, d’une atmosphère, d'un événement, d'un savoir-faire... L'image montre la voie de ce qu'elle pourrait suivre et pas seulement de ce