L'administration carolingienne
Plan
I - L’organisation centrale
II - L’administration territoriale
III - L’administration religieuse
Bibliographie
Outils de travail
Gauvaud C., Libera A. de, Zink, M. (dir.), Dictionnaire du Moyen Age, Paris, PUF, 2002.
Vauchez A. (dir.), Dictionnaire encyclopédique du Moyen Age, Paris, Cerf, 1997.
Dictionnaire du Moyen Age, histoire et société, Encylopédia Universalis, Albin Michel, 1997.
Ouvrage généraux
J.-P. Genet, Le monde au Moyen Age : espaces, pouvoirs et civilisations, Paris, Hachette, 1991.
Ouvrages thématiques
Bührer-Thierry G., L’Europe Carolingienne (714-888), Paris, Armand Colin, 2001.
Leguay J.-P., L’Europe Carolingienne, VIIIe-Xe siècles, Paris, Belin, 2002.
L’administration Carolingienne
Afin de gouverner au mieux un vaste territoire, Charlemagne, roi des Francs à partir de 768 puis empereur à partir de 800 (25 Décembre) jusqu’à sa mort en 814, s’appuie sur une administration organisée avec en son centre le palais, où ont lieu les assemblée qui réunissent les grands du royaume.
Nous pouvons nous demander comment est structurée cette administration carolingienne.
Avec pour commencer le pouvoir central qui est donc l’organisation de l’administration royale, puis l’organisation de l’administration du territoire et la structure de l’administration religieuse.
I / L’organisation royale
Le palais regroupe l’entourage direct du souverain
L’entourage direct du roi se compose de l’archichapelain, chef de la chapelle royal carolingienne et principal conseiller du roi, du chambrier préposé au trésor privé. Le poste de maire du palais, homme à la tête des serviteurs du roi est supprimé pour être remplacé par les comtes du palais, responsable des affaires du roi.
Afin de garder le contact entre roi et administrés, des assemblées générales sont convoquées au minimum une fois par an autour du roi. Ces assemblées réunissent les grands laïques et les ecclésiastiques avec