I.

Un continent « pauvre » ?

Depuis 10 ans le taux de croissance de l’économie africaine { augmentée de 5%. Cependant le taux de pauvreté en pourcentage de la population ne diminue pas. Le nombre de pauvres a doublé ; en effet, auparavant, 170 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté alors qu’aujourd’hui ce sont 320 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Ceci est contradictoire par rapport à la croissance africaine puisque malgré un taux de croissance qui s’amplifie, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté s’accentue.

1. Les indicateurs monétaires de développement

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La Banque africaine de développement (BAD) a estimé que les échanges commerciaux inter-africains ont été "insuffisants" durant ces dernières années, malgré la hausse globale du commerce dans le continent.

En 2006, le commerce inter-africain a représenté moins de 10% du total des exportations réalisées par les pays africains, contre plus de 73% et 51% pour le commerce inter-continental, respectivement dans l'Union européenne (UE) et l'Asie. L’Afrique au sud du Sahara échange très peu avec le reste du monde. Cependant, la valeur des exportations africaines avec le reste du monde a progressé de 21%, par rapport à une année auparavant, pour atteindre 361 milliards de dollars US. Selon l'institution financière continentale, le commerce inter- africain "reste handicapé par des barrières douanières et non- douanières, des infrastructures déficientes, en particulier des transports et de l'énergie, et l'absence de diversification économique". En termes de volume, les pays africains échangent très peu entre eux. On a constaté que l’Afrique était marginalisée et cela s’explique par le fait qu’elle exporte de petites quantités de marchandises dans le monde et donc elle participe peu au flux commerciaux. On peut donc dire que la taille des économies dépend des échanges externes.

Page 3 La concentration des IDE
Lorsque un pays concentre