L'albatros, baudelaire
Ce poème est fondé sur une double comparaison. L'albatros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l'oiseau. Grâce à plusieurs personnification, les trois premières strophes comparent l'albatros à un roi déchu, à un voyageur ailé tombé du ciel. La quatrième strophe, par une comparaison et une métaphore ecprime sa vision de sa propre personne, un " prince des nuées " (vers 13) aux " ailes de géant " (vers 16). Exilé parmi les hommes, la vie de l'albatros apparaît donc comme une parabole qui définit l'existence du poète. Le poète et l'albatros sont associés dans la dernière strophe et cette association oblige à une réinterprétation : le voyageur ailé devient le poète, les hommes d'équipage : la foule et les planches : le théâtre social.
L'albatros est évoqué dans toute sa grandeur comme le confirme l'enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l'immensité des espaces que l'albatros a à parcourir. L'aspect sublime , au-dessus de l'horizontalité médiocre (la société), l'oiseau donne une impression de majesté, de fluidité,