Sylvain Maechler 13/03/2010 G302 Français Dissertation « Aucun auteur n'a peint avec plus de vérité l'amour propre des femmes. Cette passion prédomine en elle sur l'amour même » Charles Palissot L'époque de Marivaux fût marquée par de nombreuses remises en question de la societé française et cela à travers plusieurs auteurs de renom, participant à ce que l'on appelle « Les Lumières ». Le Jeu de l'Amour et du Hasard s'inscrit dans cette optique de critique de la societé. Charles Palissot, auteur et dramaturge français, affirme qu'aucun auteur avant Marivaux n'a peint avec plus de vérité l'amour propre des femmes, et que cette passion prédomine en elle sur l'amour même. Bien que ces dires semblent se confirmer à la lecture de l'oeuvre de Marivaux, certains points méritent d'être discutés et comparés en fesant des rapprochements avec le texte. Tout commence avec les personnages de Sylvia et Dorante, fils et fille de riches bourgeois promis l'un à l'autre par leurs parents. Sylvia décide alors de faire connaissance de Dorante sous une autre identité, celle de sa servante. Mais Dorante, avec l'accord du père de Sylvia, décide de faire la même chose. La rencontre arrive et chacun ignore la véritable identité de l'autre, pensant discuter et tomber amoureux de vrais servants. La question qui va alors se poser aux deux personnages est l'acceptation ou non de ces sentiments, malgré la différence de classe sociale dûe à leur travestissement. Dorante va accepter ses sentiments, là ou Sylvia va les étouffer par fierté. Nous voyons effectivement à plusieurs reprises qu'elle méprise ce qu'elle croit être un valet et affirme sa supériorité sur lui. Elle repousse férocement les avances de Dorante malgré son attirance envers lui. Ce livre présente tout au long de l'histoire le combat de Sylvia contre ses sentiments. En effet le fait qu'elle soit attirée par un valet lui est honteux et son amour-propre ne l'accepte pas. Lors de la deuxième