L'amour
1. La beauté est à la base de l’amour. La beauté est l’aspect superficiel d’une chose et ce qui nous attire en premier lieu. Aimer vraiment ? C’est simplement aimer. Que l’on aime une personne ou une chose, ce sont ses qualités esthétiques qui servent de déclencheur. Une femme , un homme ou un tableau attirent d’abord par leur beauté. Les différents degrés de l’amour, de l’amitié à l’amour, dépendent d’ailleurs de la beauté. Nietzsche disait ainsi que ce qui distingue l’amour de l’amitié, c’est un détail physique.
2. L’amour véritable est donc finalement assez superficiel car comme le dit Pascal, on n’aime jamais que des qualités. Que ce soit la beauté ou l’intelligence ou la richesse.
3. Que l’on aime une personne, un objet, une activité…, ce qui suscite l’amour semble toujours être le plaisir que procure son objet. La beauté est aimée parce qu’elle procure un plaisir esthétique. Mais de manière plus générale, cette notion de plaisir permet de balayer le champ de tout ce qui peut être aimé, une personne, un objet, un plat, etc. A l’inverse, une chose, une personne, une activité qui procure de l’aversion est détestée et ne peut faire naître l’amour. II. Les illusions de l’amour.
1. La beauté n’est qu’un faire-valoir. Aimer la beauté ce n’est pas aimer vraiment car c’est s’attacher à des qualités superficielles. Lorsque la beauté disparaît, l’amour disparaît ? D’où Socrate avec Alcibiade. Il refuse de l’aimer car sa beauté ne suffit pas. Mais des qualités considérées comme plus profondes, comme l’intelligence (ce que suggère Socrate à Alcibiade) sont en réalité tout aussi superficielles. L’intelligence, comme la beauté, est une qualité périssable. De même pour tout le reste. C’est pourquoi Pascal , s’interrogeant sur l’amour, en vient à se dire qu’on ne peut aimer l’autre que pour des « qualités empruntées » et que le véritable amour n’existe donc pas…
2. La cristallisation. Cf.