L'amoureuse
Capital de la douleur, 1926, après la première section « répétions » (poème complexe à partir de poème à sujet) l’Amoureuse se trouve dans la 2e section « mourir de na pas mourir », section qui prolonge le portrait de la relation amoureuse.
Comment le poète évoque une assimilation entre l’amoureuse et lui-même.
I- Assimilation visuelle dont on étudie la portée
1) Point de référence qui est le poète
. Ce n’est pas un portrait physique mais un portrait à partir du poète
. La femme repose sur le poète avec fusion (v.7 cf. confusion avec l’anaphore « elle »)
. Confusion elle – lui
. Simplicité d’écriture
. Idée d’un engloutissement doux et sensuel
. Mains = essentiel cf. femme à la forme des mains = siège essentiel de la vie
2) Assimilation visuelle
. Assimilation objet vu/objet qui voit
. Rupture nette vers suivant = disparition de la femme paradoxale = polarité négative car siège vie disparaît
. Image pierre/ciel = attraction amoureuse
. Paradoxe petit/infiniment = pierre doit disparaître grand dans le ciel
. Valeur iconique = engloutissement
II- Rayonnement femme/poète
1) La femme réapparaît
. Peut supposer qu’elle dort car poète évoque ses rêves = engloutissement/endormissement
. Mais elle a les yeux ouverts = empêche de dormir
Thème lumière + que sommeil = idée d’éternité. A travers ses yeux, il découvre un monde nouveau (cf. v.8 érotisme, torture, les se complètent)
2) Eloge des rêves de cette femme
. Force de la femme : pluriels, image des soleils, douceur, lenteur de l’image lié à l’éternité
. Femme crée une nouvelle lumière : opposition à l’ombre de S1 = pas d’engloutissement, expansion
. Rêve = effet sur le poète « parler sans n’avoir rien à dire » fluidité parole = bonheur. Effet mis en avant
. « Amoureuse » = muse : écriture automatique « s’engloutie en lui pour ressortir en lumière »
Célébrations des liens amoureux formelles et silencieuses. Mais engloutissement = lumière nouvelle