L'analyse des causes politiques des pressions internationales sur le programme nucléaire iranien
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La deuxième guerre mondiale a apporté quelque chose de nouveau : la bombe atomique. Avec cette innovation de la deuxième guerre mondiale, le monde entier se rend compte que le problème de l’armement nucléaire est important tout aussi important que la survivance de l’humanité elle-même. Le monde prend un tournant : il entre dans l’ère nucléaire. Depuis ce temps, nous vivons dans une époque qui n’a pas de précédent dans l’histoire du monde. L’homme dispose d’une arme dont la force, libérée sciemment ou par hasard, est en état d’annihiler l’humanité plusieurs fois. L’Organisation des Nations Unies travaille sans relâche pour « la coopération scientifique et technique pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire » et elle démontre toujours le sens de sa volonté accrue de lutter contre la prolifération des armes nucléaires à travers sa commission spécial ayant pour but d’étudier le problème posé par l’énergie atomique dénommée « l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’A.I.E.A en sigle »² en vue du maintien de la paix et la sécurité internationales. Et malgré cela, nous sommes toujours témoins d’une course éperdue aux armements que personne ne peut gagner et dont le résultat ne peut être que l’anéantissement général de la vie sur terre. L’acquisition des armes nucléaires par des nouveaux Etats contribue à accélérer et à développer la course aux armements laquelle influe de façon négative sur la situation internationale. Elle favorise la prédominance, dans les rapports internationaux, des tendances à la confrontation tandis que les négociations sur la non-prolifération (des armes nucléaires) ne parviennent pas à se dégager de l’impasse. C’est ce qui nous pousse à nous atteler sur « l’analyse des causes politiques des pressions internationales sur le programme nucléaire iranien ».
Les origines de la crise actuelle ne datent pas d’hier. La volonté de l’Iran d’acquérir la technologie nucléaire remonte, en effet, à l’époque du shah dans les années 70.