L'anarchisme
Nous ne pouvons faire un exposé précis sur l’anarchisme tant les théories politiques sont nombreuses de ceux qui se revendiquent de l’anarchisme ou de l’ultra-gauche. Situationnistes, anarchistes, anarcho-communistes, libertaires, autonomes… Globalement nous pouvons trouver un élément fédérateur le refus de toute autorité, étatique religieuse etc. Dans notre pratique militante nous pouvons voir émergés dans les mouvements sociaux ces groupes. Ils se caractérisent par une ligne dite plus radicale, proposant une alternative faces aux grandes centrales syndicales dans des appareils, notamment des syndicats parti (CNT), reflétant une structuration qu’ils jugent débarrassé de toute bureaucratie, micro pouvoirs de certaines personnes dans un collectif.
Nous verrons quelles sont nos différences stratégiques par rapport à ces courants pour mettre en mouvement la classe ouvrière ?
Des courants diffus et isolés ?
Ces groupes ses distinguent dans leur stratégies par une absence de centralisme démocratique, d’un appareils unifié nationalement. La base pour eux est essentiellement locale. Donc pas de directions mais des coordinations entre les groupes fédéralistes qui choisissent chacun d’assumer une agitation particulière sans liens nationaux prédéfinis. Cela s’inscrit en réaction face aux partis politique réformiste et syndicats majoritaire.
Une stratégie du contrôle par la base ?
Pour une stratégie dans un mouvement de masse, l’autogestion doit être faite sans directions (comité de grève, syndicats ou autre organes). Tout doit être géré à l’ensemble. Cela caractérise le refus de tout pouvoir d’une personnes ou groupes de personnes. Y compris dans les coordination nationale étudiante le mandat impératif sera attribué aux délégués. Donc tout les discussions seront amenées aux AG afin que chacun s’accapare des discussions des coord.
La nature de la bureaucratie est dans la notion même de pouvoir et de sa délégation dans les mouvement